La Splendeur du Ciel

Résumé

Titus Quinn, pilote interstellaire, est prêt à tout pour retrouver son épouse et sa fille. Il est persuadé qu’après le naufrage de leur vaisseau, ils ont été tous trois projetés dans un autre univers : « l’Entier ». Un endroit à la fois étrange et attirant, peuplé de différentes espèces intelligentes qui vivent sous un ciel de feu qu’on appelle la splendeur. Les Tarigs, seigneurs élégants mais cruels, règnent sans partage sur ce monde fabuleux.
Resté longtemps leur prisonnier, Quinn réussit à s’échapper et à revenir sur Terre, seul hélas. Sans preuves ni souvenirs précis de son séjour là-bas, personne ne croit à son histoire. Jusqu’au jour où la compagnie Minerva découvre des indices de l’existence de l’Entier. Quinn reçoit la mission d’y retourner, afin d’ouvrir cet eldorado à la convoitise de ses employeurs.
Mais Quinn n’a qu’une idée en tête : sauver ses deux bien-aimées.

[saut]

Genre : Science-Fiction

[saut]Publié aux Editions Bragelonne (2011), 521 pages

[saut]Traduit par Olivier Debernard

[saut]Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat entre Livraddict et les Editions Bragelonne, que je remercie pour l’envoi de ce titre !

[saut]J’ai d’ailleurs beaucoup de retard dans la remise de cette chronique (1 mois pile poil) et je m’en excuse. J’avais demandé ce livre début août, juste avant de savoir que je commencerai un nouveau boulot ! Celui-ci m’a bouleversé et retardé dans mes lectures en faisant passer celles-ci en second plan. Le boulot d’abord ! Surtout que je m’éclate dans mes nouvelles fonctions. Bref, j’ai tenu bon, je comptais malgré tout finir ce livre !

[saut]Et ceci ne fut pas si simple. A petites doses sur 2 mois, ce livre m’a pour ainsi dire… peu inspiré. J’ai déjà été très déçu dès le début par rapport à mes attentes. Je m’attendais à plus d’action et d’aventures dans l’espace, à découvrir des technologies extraordinaires. Au final,c’est plus une aventure humaine avec des sentiments bien mis en avant.

[saut]Le plus gros défaut du livre est donc son manque d’action. Pendant les 3/4 du bouquin, il ne se passe pas grand chose. Seules les 100 dernières pages m’ont convaincus avec un rythme plus soutenu, des rebondissements et une histoire qui avance enfin ! Le reste n’est qu’une grosse introduction bien pompeuse, un mix d’initiation et de road-movie dans un univers fantastique/sf qui m’a paru beaucoup trop vague dans les descriptions.

[saut]Cet univers particulier est l’Entier. C’est une sorte d’univers parallèle à la Terre, désigné ici sous le nom de « Rose« . D’où le titre de la saga : « L’Entier et la Rose ». Pour le titre du tome 1, la Splendeur est le nom du Ciel dans l’Entier. Un Ciel particulier, sorte de faux ciel sensé représenté le Soleil… A vrai dire, j’ai pas trop compris… Et c’est là tout le problème, y a des explications, je les vois… Y a des descriptions, je les lis… Mais on pige que dalle ! Ou à moitié… Ou pas du tout. Bref, ça saoule quoi.

[saut]Pourtant, y a du potentiel dans cette histoire… Les deux sociétés sont vraiment différentes et opposés. Sur la Terre/Rose, c’est les sociétés qui dirigent le Monde, notamment Minerva, la grosse société de transports inter-stellaire qui emploie Titus et qui le force à retourner dans l’Entier via un dispositif particulier et dangereux. Dans l’Entier, ce sont les Seigneurs (les Tarigs) qui mènent la danse. Ils sont comme des Dieux. Selon la Légende, c’est eux qui auraient créé cet univers artificiel en faisant les habitants à l’image d’un peuple de la Terre qu’ils ont étudiés : les chinois. Du coup, vous comprendrez l’image de couverture très typé asiatique ainsi que les noms des personnages du roman (Anzi, Su Bei, Cixi…). Mais en plus des humanoides, il y a aussi d’autres espèces comme les Inix, des sortes de chevaux intelligents à cornes qui communiquent par la pensée et ne se laissent monter que par des créatures aveugles. Je ne vais pas réciter toute l’histoire ou lister toutes les créatures présentées; niveau background, l’auteur ne manque pas d’imagination, là n’est pas son problème. Je trouve juste qu’il l’utilise mal. J’ai vraiment l’impression d’un premier tome qui se veut à rallonge pour atteindre un nombre de pages minimum mais qu’au final, on aurait pu se passer de beaucoup de pages…

[saut]Mais malgré tout, et c’est presque en râlant que je le dis, j’ai quand même envie de savoir la suite de cette histoire ! J’ai pesté pendant des semaines sur le style de l’auteur, cette histoire qui n’avancait pas et qui ne m’intéressait guère. Mais mais mais, le final est vraiment scotchant et atteint un bon rythme de croisière. J’ai peur d’y retourner, j’ai peur de revivre un calvaire… Mais j’ai aussi envie de savoir le fin mot de l’histoire.

[saut]Mitigé : 5/10

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